Wednesday, September 23, 2009

Durham, mission accomplie!

Durham n'aura pas eu à provoquer l'assimilation des Canadiens-français en sol d'Amérique. Non.
Il n'aura eu qu'à attendre.
Les Québécois se sont chargés eux-mêmes de cet ambiteux projet. Pas tout-à-fait.
Les Montréalais plutôt.

Vous comprenez où je souhaite en venir? Non, non. Pas à Pierre Vadeboncoeur. À Louise Harel.
Cette ex-ministre du PQ. Responsable des fusions. Plus long règne de longévité chez une femme sur la colline, à Québec. Vous vous souvenez, maintenant?

Louise Harel brigue les suffrages à la marie de Montréal.
Cette métropole du Québec, assujettie à Charles XXIV et à sa dame. À la "Cosa Nostra" de l'asphalte et des Komatsu 750. Aux compteurs d'eau ne comptant que les billets de cent.
Aux enfants-de-coeur de Montréal-Nord. Deux piastres soixante-quinze pour se rendre à une des deux stations Laval.

Levez la main, étourdis.
Mes voisins sont de sombres ignorants. Pas tous, évidemment. Et mon intention n'est point de blesser. Analysons, simplement.

Il y a trente millions d'habitants à New-York. Est-ce que cette ville est multiculturelle? Oui.
Autant que Montréal? Absolument. davantage, même.
Disons que le principal recteur de l'ordre civil de New-York se nomme : "maire".
entendons-nous là-dessus.
Ce "maire" ( je sais, je suis un peu cynique), a-t'il besoin de s'exprimer en anglais, espagnol et mandarin pour oser se présenter à la mairie?
Certes non.
C'est qu'il est idiot, peut-être?
Certes non.

Louise Harel n'a pas à participer à un débat en anglais. Les anglophones de Montréal devraient plutôt s'acheter un dictionnaire de traduction. Montréal est une ville francophone. Vérifiez la charte, sombres étourdis.

Je heurte vos âmes et consciences? Qu'en ais-je à foutre? Montréal est une ville francophone. Supposée, dira-t'on.

Par ailleurs, on dira également qu'il est important de s'ouvrir vers le reste du monde. En effet. Mais à quel prix? Au prix de perdre ce qu'il reste de nous?

Hissons l'Union-Jack sur la place Ville-Marie. Allons! Pourquoi pas!

Seigneur!

Vivement le retour des ultramontains...

1 comment:

  1. Certains disent vraiment que Montréal n'est plus francophone, du moins, si on oublie l'Est. L'Ouest est en majorité anglophone, le Nord est ethnique et l'anglais est de mise à bien des places, si bien qu'il est difficile de se faire servir en français à bien des endroits. La question du débat anglophone est difficile à répondre.

    Ce sont précisément eux qui possèdent la plus grande partie de la richesse (je parle ici d'argent) au Québec. Doit-on les respecter ou les assimiler? En tout cas, Montréal est une place bien différente de New-York au niveau constitutionnel. Au Canada, on prône le multi-culturalisme depuis Trudeau. On n'impose pas "notre" culture aux nouveaux arrivants, ce qui est tout le contraire aux États. Là-bas, il faut se plier aux "normes" américaines, tant au niveau culturel, linguistique et vie-de-tous-les-jours.

    - Gabriel Fréchette, du Grand Club.

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