Friday, August 14, 2009

Hail Mary!

Lorsque tout espoir est perdu, lorsque tout s'écroule autour de soi; il y a toujours une dernière chance. Au football, se jeu se nomme le Hail Mary. Une longue passe désespérée. Un dernier cri de guerre. Le soldat usé et las qui se lève une dernière fois pour affronter son rival.

"No one knows what it's like, to be a sad man..."
- The Who
"Le coeur d'un homme est plus rocailleux qu'un sol acide."
- Stephen King

Hier soir, après maints téléphones au service de police de Montréal et à la régie du logement, j'en suis venu à cette conclusion : la Loi et la Justice ne peuvent rien contre un individu(e) complètement aveuglé par la haine et l'esprit de vengeance. Aussi simple que cela. Ahhhh, que c'est beau toute cette aristocratie aux valeurs factices et rutilantes Jaguars. Les domaines de cent acres et les pots-de-vins. Bon sang, j'adore!

Donc, il fallait que je sorte. Go-go dans le quartier latin. Quelques prostituées. Quelques Pimps. Un noir tout bardé de reluquats me traitant de "fucking asshole". Et puis, ce québécois qui me suggère de me rendre au St-Élisabeth. Un bar sur le coin du même nom et de la Sainte-Catherine. Coup de foudre. La plus belle terrasse que j'ai vu de ma vie.

Un endroit magique. Un bar sombre, noir. Une arche au fond du mur. Passé cette arche, nous sommes dehors, dans un lieu oublié et perdu des âmes. Une grande terrasse fermée et délimitée par de fantastiques hauts-murs style Moyen-Âge. De grands arbres qui montent jusqu'au ciel.

Il n'y avait pas de Cointreau. Mais du Bon Rhum. Très bon même. Une demoiselle m'a même payé un verre!

J'ai trouvé un contact pour travailler dans le domaine de la radio. J'ai reçu de beaux sourires, et j'ai rencontré un amateur de vins et ex résident d'Oka. Enfin, je suis sorti de là tout éméché.

Au mcdo, histoire de contibuer à la regénérescence de mes gras saturés, j'ai participé à un échange qui est devenu rapidement très agressif. Un homme de trente ans peut-être se commande un Big-Mac. Six pieds deux, facilement. Une longue chemise noire. Imposant.
Il discute aux jolies serveuses en anglais. Je le laisse commander et vais le voir.

"You should talk french, man. Sorry, but we are not in Great Britain Here. Gotcha?"

Il me répond qu'il parle en englais pour parler dans la même langue que les serveuses. Or, c'était faux. Les serveuses étaient aussi francophones que Gilles Vigneault. Je vais m'asseoir.

Voilà qu'il vient à ma table. À deux pouces de mes frites bien dorées. Et là, le con, se met à me parler français.

"Ne me dit jamais comment parler, espèce d'imbécile. Je ferai bien ce que je veux. Fucking frenchie! Tu cherches des problèmes?" Notre ami va brandir les poings. Je vais reçcevoir une baffe, question de temps.

Je me retourne vers lui et je ne trouve rien de mieux à dire que : "Dans ton pays, il apprennent aux gens à se brosser les dents?"

Complètement héberlué de ma remarque, notre gaillard retourne s'asseoir. Un groupe de jeunes gens provenant de l'Ontario se mettent à pouffer de rire. Ils partagent mon avis et se forcent pour parler français ici. Merveilleux. Un débat généralisé éclate au mcdo St-Denis. Tout ça à cause de moi.

Bon sang que c'est beau Montréal!

Bon, au lit alors. Demain, station Angrignon!

1 comment:

  1. Salutation ... bon blogue en passant :) cest surement pas au McDo d'alma que la discussion mentionné dans ton texte aurait eue lieu !

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