Sunday, August 9, 2009

Hochelaga/valse de la pizza

Alors, que faire un samedi soir? Pourquoi ne pas en profiter pour vaincre certaines de ces peurs? Affronter ces phobies? C'est ce que j'ai fais, enfin, en me rendant dans le quartier Hochelaga/Maisonneuve il y a tout juste quelques jours.

Débutons par une certaine mise en contexte.

Après une journée de fou samedi, pendu à mon ordinateur et à mes lettres de présentation, je cherchais quoi faire. Je naviguais entre les possibilités d'aller marcher sur René-Lévesque, ou bien me retrouver sur une terrasse bondée du quartier latin. Ces deux options impliquaient clairement des activités en solitaire. Je ne pouvait m'y résigner.

Rencontre fourtuite aidant, très joli sourire d'ailleurs; je me suis retrouvé aux Francopholies. Beaucoup, beaucoup de gens. Une musique presque sympathique. Des odeurs de hot-dogs cotoyant les rires gras d'hurluberlus plutôt éméchés.
La fête quoi!

Me lassant rapidement de cetta ambiance musicale très lourde, je proposai à ma partenaire de soirée de marcher; discuter. Évidemment, comme seuls les gens intelligents arrivent à le faire. Ironie? Maybe!

Et j'ai découvert le quartier Hochelaga/maisonneuve. Station préfontaine, autour d'Ontario.
Subitement, c'est-là, dans ce quartier jugé très longtemps malfamé et ténébreux, que j'ai découvert une certaine vérité : les gens éxagèrent beaucoup trop, moi le premier. Oui, ce quartier n'est pas très riche. Évidemment, il y a parfois des pleurs d'enfants. La pauvreté attire son lots de problèmes, de criminalité. Mais de là à avoir peur de fréquenter un tel endroit, il y a un pas à franchir.

Côté architechture, l'endroit est plutôt sympa. Un coin qui me rapelle vaguement le quartier Limoilou à Québec. Les appartements sont tous pareils; trois étages de briques rouges cerclés d'antiques escaliers de fer. Des patios au bois pourri, certes; mais également de beaux grands arbres. Et des gens vrais. Beaucoup d'étudiants également. Une opposition drastique au West-Island et à l'île-Bizard. Une opposition aux valeurs factices des plus riches. De leurs robinets italiens et des magrets de canard à cent dollars.

Bref, j'ai bien aimé.

J'ai réalisé certaines choses ce soir-là. Entre-autres, que les plus grandes histoires d'amour se batîssent souvent autour de deux valeurs particulières. L'honneteté, et la confiance. La confiance se construit petit-à-petit sur les bases de l'honneteté. Tout simplement.
être honnête envers quelqu'un n'est pas si simple. Il faut, en premier lieu, assumer qui l'on est. Tout son être. Donc, logiquement, reconnaître ses tords. Discuter avec l'autre des points litigieux. Je dis bien discuter. Non pas imposer. Ni se plaindre sans cesse, d'ailleurs.
Enfin, il est extrêmement important de prendre les décisions à deux. Toutes les décisions.

Donc, un échec sur toute la ligne. Un échec qui avait été planifié depuis longtemps. Donc, de la manipulation.

Une mauvaise personne? Malheureusement.

Sur une note plus positive, je vous confirme que j'ai eu l'occasion, par deux fois, de déguster l'incroyable régal culinaire de la pizzeria sur Saint-Denis, quartier latin. Je ne me souviens pas du nom exact de l'endroit. Je crois que c'est simplement : "pizzeria".
Allez y faire un tour! Four à bois, ambiance italienne et terrasse à couper le souffle. À deux pas du cinéma.

Pensée du jour : " un âne ne retombe jamais dans le même trou..."

À bientôt!

1 comment:

  1. Je pense que chaque quartier ont leur beaux endroits, et dangereux aussi. Steve a vecu la un bon moment, il a surement des bonnes histoire a te compter.

    ReplyDelete